2 janv. 2008

Intrusion dans l'intimité de deux inconnus fous d'amour

Yebliya ma douce,
Ton dernier email était d'une tristesse poignante.Parfois,je crois qu'on devrait se garder de lire les journaux colporteurs de mauvaises nouvelles.On dit,à raison,que les bonnes nouvelles ne font pas vendre.
Ces ÉVÉNEMENTS dont tu parles ont été à peine éffleurés ici ou de manières très superficielles dans des journaux plus conservateurs.En fait nous n'avons aucune idée des causes ni des conséquences de cet assassinat.
Tu sais, ma douce aux yeux gris baignés de larmes,il n'y a qu'un remède à ce mal sournois qu'est la détresse qui te menace:c'est l'amour,le seul état qui puisse nous mettre à l'abri de la bêtise humaine.Le journaliste a osé affronter le monstre hideux,il l'a payé de sa vie.Tu devrais être prudente,je t'en conjure.
Ma douce,je ne sais qu'une chose je t'aime de tout mon être et je ne veux pas te perdre déjà.J'ai peur pour toi,sais-tu qu'ils peuvent,dans le pire des cas,filtrer tes correspondances ? Trop loin,je ne pourrai même pas essayer de te protéger.

Chérie,sois sourde et aveugle.Tiens-toi tranquille !
Bonne nuit mon amour ; mille baisers.

Je t'aime Je t'aime je t'aime...

Roberto pour toujours

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